Sous l’impulsion du Ministère de la Famille, de l’Action sociale et des Solidarités, la Cellule d’Appui à la Protection de l’Enfance (CAPE), dirigée par Madjiguène Diop, a lancé ce lundi à Kolda un important atelier de formation destiné aux élus locaux. L’initiative est organisée en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et l’UNICEF.
Ce rendez-vous s’inscrit dans la deuxième phase du Projet d’Appui à la Protection des Enfants Victimes de Violations de leurs Droits (PAPEV), soutenu par l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS). Son objectif : renforcer le rôle des municipalités afin qu’elles deviennent des acteurs clés de la protection et du bien-être des enfants.
Pendant cinq jours, les participants, dont 24 maires et 9 directeurs d’Agences Régionales de Développement suivront un programme structuré en trois étapes.
Du 1er au 3 décembre, une formation technique mettra l’accent sur le cadre juridique national et international des droits de l’enfant, ainsi que sur les outils de planification et de budgétisation sensibles à ces droits, afin d’intégrer durablement la protection de l’enfant dans les politiques locales.
Le 4 décembre, une journée de plaidoyer communautaire, portée par de jeunes filles engagées, servira à mobiliser la population autour de la promotion des droits de l’enfant et de leur participation citoyenne.
Enfin, le 5 décembre, une conférence thématique abordera deux enjeux émergents : la protection des enfants en ligne et la santé mentale, des sujets devenus incontournables dans les politiques publiques dédiées à l’enfance.
Pour la CAPE et ses partenaires, cet atelier représente une avancée importante vers une gouvernance locale plus juste et plus protectrice. L’ambition est claire : garantir à chaque enfant du Sénégal un environnement sûr, respectueux de ses droits et propice à son développement.

