
Ce 26 septembre 2025 marque le 23ᵉ anniversaire du naufrage du ferry sénégalais Le Joola, l’une des plus grandes catastrophes maritimes civiles au monde. Si le souvenir des victimes reste honoré.
Dans la nuit du 26 septembre 2002, le Sénégal basculait dans l’horreur. Le ferry Le Joola, qui reliait Ziguinchor à Dakar depuis 1991, a chaviré au large des côtes gambiennes, emportant avec lui officiellement 1 863 vies, selon les chiffres officiels. Ce drame, considéré comme la plus meurtrière des catastrophes maritimes civiles, n’a laissé que 64 survivants.
Conçu pour transporter environ 580 passagers, Le Joola accueillait ce soir-là près de 2 000 personnes, soit plus du triple de sa capacité. La surcharge du navire, combinée à une violente tempête, a conduit à son chavirement en moins de cinq minutes. Des centaines de passagers, parmi lesquels de nombreux étudiants, femmes et enfants, sont restés piégés dans les entrailles du ferry.
Un drame national toujours vivace
Chaque année, la date du 26 septembre est marquée par des cérémonies de recueillement et d’hommage aux victimes. À Dakar comme à Ziguinchor, familles, rescapés, autorités et anonymes se rassemblent pour se souvenir. Mais au-delà de la douleur, l’amertume persiste.
Une plaie toujours ouverte
Vingt-trois ans après, Le Joola demeure une plaie béante dans la mémoire collective sénégalaise. Le naufrage a profondément marqué le pays et inscrit dans les mémoires comme un symbole de douleur nationale.
